Activités sociales, Infrastructures et équipements de base
A. L’EDUCATION ET LA FORMATION
1. Education
Les différents niveaux d’enseignement sont présents dans le
département de Bakel : 15 collèges et 5 lycées
Ecoles | Date de création |
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CEM Waoundé Ndiaye | En 1982 |
CEM Guidimpalé | Le 01/10/2010 |
Lycée de Bakel | En 1998 |
Lycée privée Groupe scolaire Cheikh Anta Diop | En juillet 2005 |
Ecoles | Date de création |
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Diawara 1 | |
Diawara 2 | |
Ballou 1 | |
Ballou 2 | |
Golmy 1 | |
Golmy 2 |
Ecoles | Date de création |
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Collège de Diawara | En 2002 |
Lycée de Diawara | En 2008 |
Collège Bocar Sow de Kidira | en 1989 |
Collège de la commune de Kidira | |
Lycée de Kidira | En 2009 |
Collège de Ballou | en 2004 |
Lycée de Ballou | En |
CEM Boulaye Fanthio Barry de Golmy |
2. Formation technique :
Les formations techniques sont les suivantes :
–Un centre de formation professionnelle de Bakel.
-Un centre de formation professionnelle de Kidira.
-Un centre de formation professionnelle de Diawara.
– Un Centre d’enseignement technique féminin, situé dans le quartier Yaguiné de Bakel, il offre une formation en matière de restauration, de couture et de teinture entre autres filières. Il reçoit aussi bien les filles exclues du système scolaire que celles n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école. A la fin de la formation, les pensionnaires du centre acquièrent des capacités pouvant les aider à développer des activités créatrices de revenus.
Cependant, l’appui et l’accompagnement nécessaire à leur insertion dans la vie économique fait souvent défaut malgré les initiatives en matière de création de GIE spécialisés dans la micro entreprise.
Le centre rencontre des difficultés qui ont pour noms :
le manque de matériels didactiques et d’équipements et l’exiguïté des locaux et leur manque de fonctionnalité
-le centre d’échanges et de formation pratique (CEFP) de Bakel qui est ouvert aux organisations communautaires de base. Il a une envergure sous régionale ( Mali , Mauritanie et Sénégal). Il est dirigé par une fédération d’associations issues des trois pays. Cette fédération est composée d’associations inter villageoises, de GPF, de groupements de producteurs, d’associations d’alphabétisations et d’associations de jeunes. Il offre des possibilités de production à des groupements et des individuels en particulier des femmes de la commune. Il a une capacité d’accueil de 33 stagiaires par module. Il dispose de trois salles de formation et une salle de conférences. Le personnel est composé d’1 agronome, d’un agroéconomiste, de deux spécialistes en animation alphabétisation, d’un comptable, d’une secrétaire, d’un logisticien, d’un chauffeur et d’agents subalternes.
Tél.: +221 33 983 51 60
Fax: +221 33 983 52 22
B. Santé
Sur le plan sanitaire, la ville de Bakel comprend un Centre de santé, un poste de santé urbain et 2 infirmeries de garnison situées au camp militaire et à la compagnie de gendarmerie.
Le Centre de santé a une capacité de 52 lits dont 40 sont installés. Il est situé sur la route de Tuabou, dans la partie d’extension de la ville.
C. Sports
La commune connaît un déficit en infrastructures. Elles se résument à :
– un stade municipal
– un complexe omnisports
– un dojo
On note un nombre important d’associations de jeunes regroupées en ASC qui ne sont fonctionnelles que pendant les vacances scolaires. La ville compte une équipe municipale de football de division régionale.
Le CDEPS est la seule structure d’encadrement des jeunes. Il souffre de moyens humains et matériels pour orienter les jeunes dans les activités économiques.
C. Réseaux électriques
Le département dispose d’un réseau entièrement rénové notamment dans le domaine de l’éclairage public. L’alimentation se fait à partir de Ourossogui par l’électricité produite à Mananthali.
Par mesure de sécurité, la SENELEC a maintenu l’ancienne centrale de la commune de Bakel en appoint pour palier à d’éventuels désagréments causés sur le réseau. Cependant, sa faible capacité ne lui permet pas de satisfaire les besoins des abonnés.
Comme contraintes principales on peut noter :
– La fréquence des coupures,
– La vétusté du réseau
– La faible couverture au niveau des quartiers périphériques
– La lenteur des interventions liées au déficit du personnel
D. Réseau d’alimentation en eau potable
VILLE DE BAKEL: Jusqu’à un passé récent, l’eau du fleuve constituait le principal mode d’approvisionnement pour la boisson des populations.
La SONEES qui avait alors le monopole de la distribution de l’eau potable exploitait cette eau du fleuve pour alimenter la ville. Après pompage, l’eau était stockée et traitée dans deux réservoirs de 75 m3 chacun(actuellement désaffectés).
Actuellement, la distribution en eau potable est assurée par la SDE grâce au nouveau forage situé à 4 km en amont de la ville (dans les périmètres du Faloboula) avec une production journalière de 650 m3.
L’eau est captée à partir de la nappe alluviale. L’eau est stockée dans un réservoir, d’une capacité de 250 m3 , sur une colline à 10 m de hauteur. La longueur du réseau d’adduction de 5345 m linéaire, constituée d’une canalisation en amiante-ciment (dans les anciens quartiers) et en tubes PVC (dans les nouveaux quartiers) dessert la ville sur toute sa superficie et couvre entièrement les besoins des populations. Le quartier le mieux desservi en eau potable est celui de Guidimpalé-Montagne d’où part le réseau. Les quartiers les mieux équipés en bornes fontaines sont Ndiayega et Guidimpalé. Le nombre d’abonnés au réseau est de 1187, la ville compte aussi 18 bornes fontaines publiques.
Malgré l’existence du forage, le fleuve reste toujours un lieu où s’exercent les activités domestiques comme la baignade, le lavage du linge et celui des ustensiles.
VILLE DE DIAWARA: Réalisé en 1987 par l’Etat du Sénégal et mis en service en 1993, le système d’adduction d’eau potable de la ville comportait un forage (9m3/h), un château d’eau de 100m3 à 15m sous radier, et un réseau de distribution avec seulement deux bornes fontaines.
Pour pallier le manque d’eau du réseau de distubution, la population se tournait vers des sources non potables telles que le fleuve, les mares, et les puits privés.
En 1993, le COREDIA a pris en charge la réalisation de 17 bornes fontaines.
En 2000, le COREDIA fait élaborer une étude géologique et hydrogéologique pour l’implantation d’un nouveau forage avec l’appui de ISF-Orléans et en partenariat avec l’Université d’Orléans.
En 2004, pour rationaliser la gestion du réseau, le COREDIA a financé intégralement la pose des compteurs des bornes fontaines en vue de vendre l’eau du forage au volume.
En 2006, le COREDIA et ISF-Orléans promeuvent le projet « eau potable et assainissement » de Diawara auprès de divers partenaires techniques et financiers qui donneront pas de suite.
En 2008, le COREDIA entre en contact avec le GRET et le Pacepas pour trouver une solution durable à la problématique de l’approvisionnement et du service de l’eau de la ville.
COOMUNE DE MOUDERY: Un seul forage fonctionnel pour dix-huit villages comptant dix-sept mille âmes. Telle est la situation que vit l’arrondissement de Moudéry, dans le département de Bakel, qui ne compte que trois forages, dont les deux sont en panne depuis plus de trois ans.
(Correspondance) – Tout l’arrondissement de Moudéry, dans le département de Bakel, ne compte que trois forages. Toutefois, un seul de ces trois forages se trouvant au village de Manael est, pour l’heure, fonctionnel, pour une population estimée à 17 000 âmes. Les deux autres qui se trouvent à Moudéry même (chef-lieu de la communauté rurale et de l’arrondissement du même nom), sont tombés en panne depuis plus de trois ans. Depuis lors, la problématique de l’accès à l’eau potable se pose avec acuité. Et pour s’en approvisionner, les populations parcourent 12 à 20 km. Notamment celles dont les villages sont assis sur la zone du socle, communément appelée le ‘Diéri’ où il est très difficile de forer un puits compte tenu de la nature du sol. Ainsi, ’on creuse jusqu’à 40 m, voire plus, sans avoir de l’eau’, révèle le président de ladite collectivité locale, Samba Ndiaye qui s’exprimait à l’occasion du lancement officiel, à Orkadiéré (département de Kanel, région de Matam), par le Groupe de recherches et de réalisations pour le développement rural (Grdr), du Projet accès et gestion de l’eau potable et de l’assainissement (Agepa).
Voici une petite visite de la ville de Bakel au mois de Janvier 2020 en journée
Voici une petite visite de la ville de Bakel au mois de Janvier 2020 en nuit