avril 24, 2024
11 11 11 AM
Bakel, 1891 : anatomie d’une crise médiatique
Les crises de subsistances dans les villages soninké du cercle de Bakel, de 1858 à 1945. Problèmes méthodologiques et perspectives de recherches
De la traite à la conquête coloniale dans le haut-Sénégal : l’État soninké du Gajaaga de 1818 à 1858 Monique Chastanet
Liste des autoroutes du Sénégal
Régionalisation de Bakel : La proposition de découpage de la nouvelle région de Bakel
Le Peuple Soninké serait il la 13 ème Tribu d’Israël ? ParAlioune NDAO
Conflit sénégalo-mauritanien
Le marabout El Hadj Mamadou Lamine d’après les archives françaises
Le Fort de Bakel risque de crouler sous le poids de ses 190 ans
Bakel, une ville chargée d’histoires abandonnée à elle-même
Derniers articles:
Bakel, 1891 : anatomie d’une crise médiatique Les crises de subsistances dans les villages soninké du cercle de Bakel, de 1858 à 1945. Problèmes méthodologiques et perspectives de recherches De la traite à la conquête coloniale dans le haut-Sénégal : l’État soninké du Gajaaga de 1818 à 1858 Monique Chastanet Liste des autoroutes du Sénégal Régionalisation de Bakel : La proposition de découpage de la nouvelle région de Bakel Le Peuple Soninké serait il la 13 ème Tribu d’Israël ? ParAlioune NDAO Conflit sénégalo-mauritanien Le marabout El Hadj Mamadou Lamine d’après les archives françaises Le Fort de Bakel risque de crouler sous le poids de ses 190 ans Bakel, une ville chargée d’histoires abandonnée à elle-même

Commune de BAKEL

Bakel est une ville du Sénégal oriental, située à proximité des frontières avec la Mauritanie et le Mali.

 

L’actuel Maire de Bakel s’appelle Ibrahima Baba Sall. Le président du Conseil départemental se nomme Ibrahima Diallo dit Demba KA.

  1. Présentation générale de la Commune 1.1. HISTORIQUE

Bakel a été créé comme poste militaire en 1818 par le capitaine de FREGATE, avec comme mission, l’établissement d’une escale pour assurerle commerce de traite. De 1819 à 1821, le poste militaire fut transformé en fort pour garantir la pratique du commerce. La reconstruction du poste eut lieu de 1853 à 1854 sous la direction du capitaine du génie Faidherbe.

De 1854 à 1886, l’opposition à la colonisation faisait l’objet de nombreux accrochages. Ce fut El Hadji Omar TALL d’abord puis le marabout sarakholé Mamadou lamine DRAME. Durant toute la période coloniale la ville de Bakel a eu une importance primordiale avec les différents commerces (gomme, cuir, mil, or etc.…). A la fin du 19 siècle, Bakel connut son dépérissement suite à la chute de la gomme arabique concurrencée par la gomme Kordofan soudano-Egyptien, au développement de la culture de l’arachide à meilleur prix à l’ouest du pays, à la construction du chemin de fer Dakar – St- louis en 1885, Thiès– Kayes en 1923 et enfin au développement du transport routier.

Ainsi Bakel ne sera que la porte d’entrée du pays sarakholé du Goye. Selon les révélations des enquêtes, c’est Alboury NDIAYE et ses compagnons du Djolof, qui, pour aller rejoindre Ahmadou TALL au Mali, s’étaient arrêtés dans ce site verdoyant, compte tenu de la fatigue du voyage et des incertitudes, ils finiront par s’y implanter donnant naissance au quartier Ndiayega, noyau du peuplement, suivi de Modinkané et de grimpalé. Les habitants de Ndiayega et certains de Modinkané, du fait de leur ancienneté détiennent la propriété traditionnelle des terres de la ville.

Bakel a été érigé en commune en 1960

Histoire de Bakel par Boubou Ndiaye

Histoire de Bakel par Diaman_Bathily

1.2. Situation géographique

La commune de Bakel est située à l’Est du pays à la frontière avec le Mali et la Mauritanie à plus de 500 km environ en amont de Saint- Louis sur la rive gauche du fleuve Sénégal et près de 800 km de la capitale Dakar. La commune se situe à 45 km de Sélibaby (Mauritanie) et à 152 km de Kayes (Mali). La zone Bakel – Sélibaby – Kayes constitue ce qu’on appelle le triangle de l’émigration. La commune de Bakel est rattachée, sur le plan administratif, à la région de Tambacounda qui est la plus grande du Sénégal (59602 km2) et est le chef lieu du département (22378 km2 soit 11,4 % du territoire national). Elle s’étend sur 4 km2 de superficie avec une densité de 200hts/ km2. Située au débouché d’un coude du fleuve Sénégal, la ville de Bakel se trouve entre les latitudes 14°53’ et 14° 55 ’ Nord et les longitudes 12° 26’ et 12°27’ Ouest. Elle occupe une superficie de 4 km2).

1.3. Milieu physique 1.3.1 Le climat

La ville se localise entre les latitudes 14° 50’ N et 14° 60’ N s’intègre dans la zone tropicale semi-aride caractérisée par un climat de type soudano-sahélien à deux saisons contrastées séparées par de courtes périodes de transition:

  • la saison des pluies qui dure trois à quatre mois avec une moyenne annuelle d’environ 500 à 600 mm.
  • la saison sèche plus longue qui dure huit à neuf mois sans pluie.

Le régime éolien de Bakel est directement lié à la position du Front Inter-Tropical (FIT). Dans cette zone, il est donc régi par l’interaction de trois centres de haute pression qui rythment la circulation de l’atmosphère dans le domaine tropical de l’hémisphère boréal. Il s’agit, au Nord, de l’anticyclone des Açores et celui de la cellule Maghrébine et au Sud, de l’anticyclone de Ste Hélène. En saison sèche, l’anticyclone des Açores influence le climat sur toute la vallée du fleuve Sénégal avec la circulation d’alizés continentaux Est à Nord-Est. Ces vents intermittents apportent une certaine fraîcheur avec quelques pluies. C’est la période où les températures sont plutôt basses. A partir de mars, ces vents sont relayés par des alizés d’Est provenant du Maghreb (Sahara) et traversent la région sur toute sa largeur. Ces vents d’Est, communément appelés Harmattan, apportent un flux d’air chaud et très sec responsable des températures élevées et des forts taux d’évaporation observés pendant cette période. Ils transportent également de fines particules de limon en suspension, réduisant la visibilité. Ces brumes sèches qui durent généralement plusieurs jours, proviendraient des massifs de Hoggar et de Tibesti.

En été boréal, l’alizé austral de l’anticyclone de Ste Hélène, qui devient la mousson en traversant l’équateur géographique, se substitue progressivement à l’Harmattan. Ce vent Sud à Sud-Ouest subit un parcours maritime et apporte d’énormes quantités d’air humide, provoquant l’arrivée des pluies sur toute la zone de Bakel. C’est alors que s’installe l’hivernage, pendant toute la période où le FIT est maintenu à une position plus septentrionale que la zone considérée. Enfin, on note quelques particularités locales. D’une part la présence de vents locaux provoqués par le surchauffement au ras du sol en saison sèche. Ces vents favorisent la formation de brumes sèches, ceux ci sont, en général, porteurs de poussières et d’odeurs….. D’autre part, on note des tourbillons (mouvement ascendant) apparaissant parfois sur les terrains dénudés (où i l n’y a pas de végétation).

1.3.2. L’hydrographie

La ville de Bakel est parcourue par le fleuve Sénégal, qui constitue une frontière naturelle avec la Mauritanie. Ce fleuve est formé par la réunion du Bafing (branche principale) et du Bakoye à Bafoulabé. Il prend sa source en territoire guinéen dans les hautes altitudes du Fouta Djallon dans le domaine climatique guinéen très pluvieux. Il reçoit aux environs de Kidira la Falémé qui est une puissante rivière tropicale. Pendant l’hivernage celle-ci influe sur son régime hydrologique à l’aval.

Le Sénégal est un fleuve très important car à Bakel il draine un bassin versant couvrant une superficie de 218000 m² et son débit moyen annuel est de 648 m3/s. Cependant sa pente très faible à Bakel (0,03 en moyenne) rend le réseau très réduit, ce qui limite l’érosion et le dépôt de particules. Le fleuve, long de 1790 km (du Fouta Djallon à Saint-Louis),s’écoule à Bakel sur un substratum dur composé de grés quartzites et de schistes. En aval de Bakel, le fleuve ne reçoit sur sa rive droite que quelques affluents sahéliens d’apports négligeables dont le plus important est le Gorgol.

Environ tous les 10 ans, la ville se voie envahie par les eaux,ravageant à chaque fois des centaines d’habitations. Le quartier Dares Salam à été inondé en 2003 par le débordement des eaux du fleuve provenant du Nord de la ville. En fait, pendant l’hivernage, des marigots temporaires, appelés «kharé» sont inondés par le fleuve. Ceux-ci se forment dans les bas fonds schisteux.

1.3.3. Le relief

Bakel est situé dans la partie du Sénégal qui présente les reliefs les plus anciens et les plus complexes. En effet, le site repose non loin du plateau du Ferlo, à la limite de la transgression marine, sur un rebord accidenté, festonné et précédé de chapelets de collines. Le modelé est en effet assez vigoureux. L’évolution géomorphologique de la zone y a été très longue. Les grès et quartzites du Cambrien (primaire), plissés,fissurés, et légèrement métamorphisés, constituent une guirlande de buttes allongées et de crêtes rocheuses (tel que le Mont des Singes)orientées Sud-Ouest/ Nord-Est d’une hauteur de 50 à 80m (maximum 120 m).

Cette partie Ouest de la ville est alors dotée de roches imperméables, associées à une « nappe de fracture » alimentée exclusivement par les eaux de ruissellement.

Au Sud essentiellement, la ville est ceinturée de dépressions (basfonds). Pendant la période de sécheresse qu’a connu le Sénégal, il y a quelques décennies, les populations ont édifié leur habitation sur ces zones (marigots, cuvettes…) à défaut d’une application de la loi par les autorités municipales (sans permis de construire). Aujourd’hui, ces populations se retrouvent régulièrement confrontées aux inondations de ces zones. A l’Est se situe le fleuve.

Ainsi, si ce site originel répondait aux exigences militaires mais aussi de protection contre les inondations à l’époque de la création du poste,aujourd’hui, la topographie du site apparaît comme une contrainte à l’urbanisation.

Ces contraintes topographiques limitent ainsi la ville dans sa croissance et lui ont d’ailleurs conféré une forme linéaire se développant le long du fleuve sur plus de 2 km. L’exiguïté du centre actuel a entraîné un rejet systématique des équipements à Yaguiné. Suivant la configuration du terrain, il s’agit de la seule zone apte à l’extension. Ce sont les terrains du Fondé, au Nord, d’une altitude moyenne de 21m. Il s’agit d’une levée alluviale où la nappe, peu profonde, est alimentée directement par le fleuve. Une autre possibilité d’extension est à envisager à l’entrée du camp militaire (quartier Dar es Salam à l’Ouest), où a été déplacée la gare routière.

1.4. Milieu humain (historique du peuplement, composition et structure de la population,) 1.4.1. Historique du peuplement

Pendant le 19ième siècle, dans les efforts de conquête militaire, les colonisateurs ont dû implanter le long des voies de communication des Forts et des postes de commandement. Ces installations dotées de garnisons avaient pour fonction, d’une part, de faciliter la pénétration militaire du territoire et du continent africain en général, d’autre part, d’assurer le contrôle du territoire conquis et la maîtrise de son système économique.

La ville de Bakel doit ainsi sa création à celle d’un poste militaire. En effet, ancienne escale fluviale, la ville est localisée sur un système de collines rocheuses autour desquelles s’est organisée toute la trame urbaine. Si ce site originel répondait aux exigences militaires et de protection contre les inondations à l’époque de la création du poste, aujourd’hui le site d’extension apparaît comme une contrainte à l’urbanisation. Les dépressions inondables à l’Ouest, au Sud et à l’Est vers le fleuve et les élévations rocheuses au Sud limitent ainsi la ville dans sa croissance. Une seule possibilité d’extension se définit au Nord sur les terrains du Fondé d’une altitude moyenne de 21 m. Cette extension assujettie aux exigences du site a conféré à Bakel une forme linéaire se développant au long du fleuve sur un peu plus de 2 km. Dans sa partie Nord, d’Ouest en Est son extension atteint 750 m et 250 m au Sud.

1.4.2. Composition et structure de la population

D’après les résultats provisoires du dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2002 la population de la commune est de 10 653 habitats dont 5 538 hommes et 5 515 femmes avec 860 concessions pour 1152 ménages. Avec un taux de croissance annuel de 3,6

La population communale de Bakel était évaluée en 1988 à 8064 habitants avec un taux de croissance communal de 13,3% et un taux d’urbanisation de 7%. Suivant un taux de croissance de 1,7%, résultat du rapport des populations de 1976 à 1988, cette population fut estimée en 1997 à 9329 habitants (RGPH,1988 ; in ADM, 1998). Les Soninkés qui vivent généralement en groupe et qui représentent 52% de la population constituent l’ethnie dominante dans la commune. Les autres ethnies présentes dans la ville sont essentiellement les Toucouleurs (20%), les Ouolofs (8%), les Peulhs (5%).

Cette population de structure jeune (48% environ ont moins de 15 ans) connaît une évolution très perturbée par les flux migratoires. La croissance de la population très faible dans les années 1960 a évolué rapidement entre 1970 et 1976 (augmentation de 2365 habitants en 6 ans) avant de connaître un ralentissement entre 1976 et 1988 (1496 habitants en 12 ans). Ainsi le taux de croissance moyen de la commune est passé de 3% entre 1970 et 1976 à 1,7% entre 1976 à 1988 c’est à dire une diminution presque de moitié.

Ce déclin de l’évolution de la population pendant ces dernières années peut être attribué en partie à l’émigration et à l’exode. La ville enregistr d’ailleurs un fort taux d’émigration variant entre 40 et 50%. Ce phénomène touche en grande majorité les Soninkés suivis des Peulhs et des Toucouleurs ; la ville a pour vocation d’être un centre relais de l’émigration Soninké (ADM, 1998).

Années 1961 1970 1976 1988 1997 2007
Populations 2964 4203 6568 8064 9329 12 751

Tableau 2 : Evolution démographique de la commune de Bakel (RGPh 1988 ; in ADM,1998)

L’analyse des données démographiques montre que les quartiers les plus populeux de la ville sont ceux de Grimpalé Montagne et de Ndiayega avec respectivement 2735 et 2478 habitants, suivis de Bakel Coura (1633 habitants) et de Yaguiné (1178 habitants), dont les populations se regroupent au Sud. Ceux de Dar Es Salam et de Modinkané sont les moins peuplés avec respectivement 941 et 648 Habitants.

Par contre, les quartiers les plus denses sont ceux de Modinkané(339 habitants/ ha), de Bakel Coura (216 habitants/ ha) et de Yaguiné ancien qui sont essentiellement occupés par l’habitat et dépourvus d’équipements. En effet l’état irrégulier de l’habitat a fait que les populations se sont installées sans qu’aucune infrastructure de base n’ait été réalisée.

Le reste de Yaguiné (zone d’extension) est partiellement vide, elle a,en effet, été attribuée aux services administratifs aux HLM et à des particuliers qui n’ont pas pu s’installer, faute de viabilisation des terrains affectés. Le quartier de Dar Es Salam enregistre la plus faible densité avec 107 hts/ha .

2. ACTIVITES ECONOMIQUES ET CULTURELLES 2.1. Agriculture 2.1.1 POTENTIALITES

En plus de son rôle de centre administratif, Bakel est aussi le centre économique d’une vaste zone géographique. En effet la vallée constitue une zone privilégiée pour les aménagements hydro agricoles. Dans la commune de Bakel, plus de la moitié de la population active s’adonne aux activités traditionnelles ; ce qui confère à la ville un caractère rural urbain.L’agriculture et l’élevage demeurent ainsi les principales activités économiques de la commune ; dans chaque quartier plus du tiers des habitants pratiquent l’agriculture. Celle-ci a connu un essor avec l’aménagement des terres de la vallée du fleuve par la SAED. Les produits cultivés sont le mil, le maïs, les produits maraîchers et un peu d’arachide.

2.1.2 CONTRAINTES

Les principaux facteurs qui font obstacle au développement de l’agriculture dans la commune sont :

  • l’accès difficile à la terre pour les femmes,
  • la faiblesse du niveau d’équipement agricole et l’état obsolète du matériel agricole,
  • la difficulté d’accès au crédit,
  • le problème de commercialisation des produits agricoles du fait de son éloignement des grands centres urbains,
  • la forte divagation des animaux surtout au niveau des exploitations des femmes qui ne sont toujours pas clôturées,
  • l’état défectueux des routes entre Bakel et les villages polarisés pose des problèmes d’écoulement des produits,
  • la difficulté de conservation et de transformations des produits
2.2. Elevage

Compte tenu de la position de la ville dans la zone sahélienne,l’élevage constitue à bien des égards une activité qui mobilise l’essentiel de la population. .L’élevage urbain est extensif. On y rencontre les principales races de ruminants domestiques. Le cheptel est composé de 350 bovins, 700 ovins et 650 caprins, 60 d’équins. L’aviculture principalement pratiquée par les femmes constitue une source complémentaire de revenu. L’encadrement est assuré par le service départemental de l’élevage et un cabinet privé vétérinaire.

2.2.1 POTENTIALITES

Les principales potentialités se résument à :

  • la proximité du fleuve qui résout les problèmes majeurs d’abreuvement,
  • l’existence de services d’encadrement rapproché
  • l’existence d’un marché potentiel surtout pour la volaillle

2.2.2 CONTRAINTES

Les facteurs qui constituent des blocages pour le développement de l’élevage sont :

  • la difficulté de s’approvisionner en aliment de bétail surtout pour la volaille
  • la fréquence de la rupture des stocks dans les produits vétérinaires l’insuffisance de la formation des populations dans la gestion des
  • projets d’embouche

3. Tourisme

La ville offre de réelles potentialités en matière de tourisme culturel et de découverte. En effet, les produits offerts sont les journées culturelles de Bakel, les sites ou monuments historiques constitués par le pavillon de René CAILLE, le fort de Bakel, Malgré ces opportunités, le secteur du tourisme n’a pas bénéficié d’actions promotionnelles d’envergure. En effet, le manque de dynamisme de ce secteur limite l’attraction de la destination Bakel. Par ailleurs, la ville ne dispose d’aucun réceptif hôtelier moderne. Cependant il existe trois réceptifs qui s’imposent aux clients : l’hôtel Islam, le campemnt Djikké et les chambres de passages de la délégation de la SAED et du CFPE.

3. Culture

3.1 Les principales potentialités

La ville recèle d’immenses richesses culturelles constituées par :

  • la diversité ethnique favorisée par sa position frontalière,
  • l’existence de troupes de danses, de musique et de théâtre qui participent à des échanges culturels internationaux,
  • l’existence du Pavillon René Caillé et fort Faidherbe (actuelle Préfecture) qui constituent des musées très visités,
  • l’existence d’associations culturelles de la jeunesse,Au niveau des infrastructures, la ville compte une salle des fêtes et un théâtre de verdure qui méritent une réhabilitation. La plus grande manifestation culturelle de la ville est la tenue des Journées culturelles de Bakel qui occupent une place importante dans l’agenda culturel régional voir national.Pour promouvoir la culture, une association dénommée AREVAC(association pour la revalorisation de la culture) développe plusieurs activités notamment :
  • La gestion du musée
  • La confection d’un répertoire culturel
  • Organisation d’activités culturelles
  • Conception de documentaires sur l’art et l’artisanat traditionnels
  • La promotion de la lecture

3.2 Les principales contraintes

Le secteur de la culture est confronté aux problèmes suivants :

secteur de la culture est confronté aux problèmes suivants : Plan d’Investissement Communal de BAKEL ( 2005 – 2010 ) 30

  • le manque de moyens des organisation et associations culturelles
  • l’état défectueux des infrastructures et équipements culturels
  • l’absence de site pour l’expression artistique
  • le manque de structures d’encadrement pour les activités culturelles
  • la faiblesse de la politique de promotion culturelle
  • l’absence d’équipements audiovisuels

4. Les maires de Bakel

La Commune de Bakel a été créée par la Loi n° 60-025 du 1er février 1960 promulguée par le Décret n° 60-074/sg du 17 février 1960.Depuis sa création les maires qui se sont succédé à la tête du conseil municipal sont :

Maires Date d’éléction Observation
Abdoulaye BA 06 août 1960 ——
Bambo Cissokho ——- Président Délégation
Abdoul Ndiaye 13 juin 1964, 12 déc 1967, 22 février 1970 et 03 déc 1974
Waoundé Ndiaye 07 mars 1978 ———
El hadj Bambo Cissokho ———- Suite au décès du Maire Waoundé Ndiaye, Installation d’un nouveau bureau le 14 mars 1981
El hadj Modi Ndiaye 22 déc. 1984 ——–
Ousmane Ndiaye 22 déc. 1984 Suite au décés du Maire Mody Ndiaye survenu le 06 Février 1989, Installation d’un nouveau bureau le 02 mars 1989
Momar Dramé 26 déc Délégation Spéciale
Cheikh Abdoul Khadre Cissokho 1 er juin 2002 ———
Abdoul Aziz Tandia 19 novembre 2002 Suite à la démission survenue le 30 juin 2002 du Maire Cheikh Abdoul Khadre Cissokho pour cause d’incompatibilité avec les fonctions de Président du Conseil Régional de Tambacounda
Aminata Diallo 10/04/09. Docteur
Ibrahima Baba Sall 2014 Député-Maire

Transports

Bakel possède un aéroport (code AITA : BXE).

Personnalités liées à Bakel

Interview du maire de Bakel 7 mois après son élection

Le pari d’Ibrahim Baba Sall : faire de Bakel une ville émergente

Par Gassama Amara

Laisser un commentaire

RSS
Follow by Email